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    « Il est naturel pour les faibles de périr » | Chinoike Kasumi, chroniques d'une kunoichi aux ambitions démesurées

    Chinoike Kasumi
    Chinoike Kasumi
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    Message par Chinoike Kasumi Mar 2 Avr - 22:54

    Informations












    • Nom: Chinoike
    • Prénom: Kasumi
    • Surnom: Chikōgō (Impératrice Sanglante) ; Chigiri no Maō (Reine Démon de la Brume Sanglante)
    • Âge: 30 ans
    • Sexe: Féminin
    • Village: Chigiri
    • Rang: Kage (officieuse) de son village

    Compétences












    • Affinités: Chiton, Suiton

    • Dojutsu: Ketsûryugan

    • Spécialités : Genjutsu, Iroujutsu, Kenjutsu, Sensorialité, Fuinjutsu, Juinjutsu

    • Équipement: L’équipement basique, ainsi qu’une paires de lances particulières offerte par son ' époux '.

    Physique












    • Avatar: Scathach - Fate/Grand Order / Alipheese Fateburn XVI (forme humaine) - Monster Girl Quest

    • Taille: 168cm

    • Poids: 55 kilos

    • Cheveux: D’une teinte de prune funèbre, sa longue chevelure soyeuse est surmontée d'un voile conférant à sa porteuse une vague apparence de sainte bien éloignée de la réalité.

    • Yeux: Deux amandes améthyste offrant à toutes celles et ceux sur lesquelles son regard ardent se pose une expression hautaine, mélange de dédain et de malice.

    • Signe(s) distinctif(s): En dépit de son accoutrement relativement près du corps qui attire souvent l'oeil pernicieux vers les attributs de la kunoichi, le détail le plus notable chez Kasumi est sans doute la fleur qui orne en permanence sa chevelure tantôt parme tantôt immaculée. Si l'on connaît parfois la concubine du Mizukage sous le nom de 'Démon aux yeux d'améthyste', peu ont eu la chance de se confronter au véritable démon aux yeux dorés qu'elle abrite.

    Mental






    « Les faibles ont pour vocation de se prosterner devant les puissants »

    Depuis la nuit des temps, cette loi régit le monde shinobi. Cette même vérité a forgé un joyau brut jusqu’à le rendre hermétique à toute forme de sentiment, ou même d’honneur. Deux notions n’étant qu’obstacles à la survie, l’unique chose qui importe réellement dans un monde en proie au chaos. Issue d’un clan dont les pupilles étaient suffisamment puissantes pour faire de l’ombre à l’œil aux trois virgules, Kasumi ne fut jamais traitée autrement que ce à quoi elle devait aspirer. Combattre pour sa vie chaque jour qui se présentait, subvenir à ses besoins de façon aussi autonome qu’elle le pouvait, voilà à quoi se résume sa plus tendre enfance. Aucun de ses géniteurs n’avait la moindre seconde à lui consacrer, le père étant tombé sous le joug d’une insatiable soif de sang et de pouvoir tandis que la mère s’affairait chaque jour à séduire le Daimyo de la foudre, qui voyait en eux un clan à même de terrasser les Uchiha, l’une des plus grandes menaces dans le conflit qui déchirait le monde. La jeune enfant fut pour ainsi dire livrée à elle-même dès sa quatrième année, résidant dans un domaine familial dont elle était très souvent la seule habitante, entourée d’un quartier ou seuls des blessés séjournaient. Baignant dans un climat ou chaque membre qui ne livrait pas bataille à l’instant présent était considéré comme lâche par ses congénères, la jeune enfant n’aura jamais bénéficié de la moindre éducation externe a ses propres acquis. Elle savait pourtant qu’il lui était impossible de vaincre qui que ce soit avec sa frêle allure et l’infime puissance qu’elle parvenait à éveiller lorsque son reflet dans les sources chaudes locales arborait des « yeux de crapaud aussi rouges que du sang ».

    Restaient toutefois à sa disposition d’innombrables parchemins et autres écrits renfermant tout le savoir clanique, qu’elle se devait d’assimiler compte tenu du fait qu’on la considérait déjà comme la digne héritière de l’illustre shinobi capable d’ériger des ras-de-marées rougeâtres et de plonger n’importe quel individu venant à croiser son regard dans un irrésistible Genjutsu. Kasumi avait néanmoins un long chemin à gravir et de nombreuses batailles à livrer si elle espérait un jour approcher de l’illustre Chinoike Takashi n’étant autre que son paternel. Ses centres d’intérêt étaient toutefois encore bien éloignés de la quête de puissance qui était son destin. La jeune fille dépensait encore son précieux temps à se prélasser dans l’un des rares onsens ou la chaleur était humainement supportable, daignant parfois feuilleter les secrets du pouvoir de son père ainsi que les connaissances encyclopédiques de sa génitrice sans pour autant en comprendre un traître mot. Tout cela n’était encore qu’un jeu pour elle. Un jeu qui consistait à se blesser et à user de ses pupilles pour animer l’eau dans laquelle son corps baignait. Son manque de rigueur lui valu rapidement les foudres de ses comparses qui, sans pour autant se préoccuper de son avenir, menacèrent rapidement le leader clanique d’usurper sa position faute de descendance apte. Ce fut pour ce dernier la goutte qui fit déborder le vase. C’est lors de la sixième année de son enfant que Takashi s’octroya un répit au domaine clanique, bien décidé à faire d’une feignante irresponsable la meilleure guerrière qui soit. D’autant plus que le meneur avait bien trop tardé à trouver celle qui lui donnerait cette enfant. Ses jours s’amenuisaient un peu plus à chaque lever de soleil, et sa maladie compliquait de plus en plus l’utilisation de sa pleine puissance dans les conflits auxquels il prenait part. Si le dirigeant n’était plus que l’ombre de lui-même, il parvenait encore à briller suffisamment pour que nul ne s’aperçoive de ses difficultés. Pour combien de temps ? Il l’ignorait. Mais ce laps de temps devait lui permettre de bénéficier d’une héritière digne de ce nom, à tout prix.

    Le patriarche usa donc de toutes les méthodes possibles et imaginables pour obtenir ce qu’il voulait. Son enfant avait toutefois été trop influencée par sa tendre enfance insouciante, par négligence de sa famille. Takashi n’eut qu’une seule réponse pour remettre sa progéniture dans le droit chemin, une discipline martiale couplée à un soupçon de violence physique lorsque les règles qu’il instaura du jour au lendemain se trouvaient enfreintes. L’enfant devenue trop sentimentale devait être brisée pour en faire une kunoichi efficace qui apprendrait assidûment les rudiments de la vie qui deviendrait la sienne.

    « Pour contrôler autrui, il est nécessaire de se contrôler soi-même. »

    Une philosophie qui intégrera bien vite l’esprit de la kunoichi en devenir. Une dizaine d’années aura suffi pour qu’une innocente enfant voit son cœur être arraché et piétiné sous ses yeux, la transformant en ce que beaucoup de ses collègues qualifieront de monstre. Kasumi s’était vue initiée à la réalité de la guerre plus tardivement que la majorité des Chinoike, mais l’impact des conflits sur sa mentalité n’en aura été que décuplé. Sur un champ de bataille, son regard ne trahissait plus qu’une résolution sans faille de semer la mort dans les rangs ennemis, alors même que ses mains et ses vêtements étaient déjà entachés de dizaines de sangs différents. Sur son sillage ne gisaient que des corps méconnaissables. Pour cause, l’apprentissage génétique de l’héritière s’était fait pour le moins innovant. Si jusque-là les Chinoike s’étaient habitués à user du fer contenu dans le sang plutôt que le liquide en lui-même, leur permettant ainsi d’user les eaux rougeâtres qui les entouraient, la jeune kunoichi avait opté pour une toute autre manière d’user de son don héréditaire, combiné à un talent insoupçonné pour le ninjutsu médical. Le Suiton était très répandu dans leurs rangs, et en voyant tout ce que parvenaient à réaliser les siens à l’aide du fluide bleu, une idée germa dans l’esprit de la future dirigeante du clan. Ayant assimilé un principe naturel du corps humain, elle travailla longtemps à en décupler les effets à l’aide de son chakra, jusqu’à s’avérer capable de reproduire n’importe quelle technique aqueuse à l’identique, en crachant du sang issu de son propre organisme. Un don personnel qui redorera quelque peu une réputation ternie par son insouciance passée, et qui en fera un atout non négligeable pour les siens. Même éloignés des sources qui faisaient leur force, les Chinoike disposaient maintenant d’une réserve de sang illimitée qu’ils pouvaient façonner à leur guise afin de combattre. Nul doute que l’effet des jutsus de l’héritière sur ses ennemis aura contribué à sa réputation future d’impératrice sanglante. Un titre qu’elle obtiendra cependant bien trop vite.

    Tout s’était enchaîné bien trop vite. L’échec de la matriarche dans sa tentative d’usurper le pouvoir du Daimyo de Kaminari, l’ordre de l’épouse de ce dernier d’exiler le clan Chinoike loin de sa terre. L’affrontement sanglant entre les deux clans possesseurs de pupilles illusionnistes, aboutissant à une victoire en demi-teinte des natifs du pays du Feu. Leur mission s’avéra couronnée de succès au prix de pertes conséquentes. Les Chinoike, refoulés au pays de l’eau, n’étaient toutefois plus que l’ombre de leur force passée, et se virent progressivement évincés de la guerre, sans pour autant cesser de subir des assauts d’autres clans désireux d’obtenir leur pouvoir héréditaire. D’incessantes tentatives dont le patriarche et sa fille ont perdus le compte à force de les repousser en voyant chaque fois leurs effectifs faiblir davantage, jusqu’à ne plus être que le minimum requis pour assurer une descendance convenable.

    Les jours de Takashi touchaient toutefois à leur fin peu après cet incident. Il mourut satisfait d’avoir pu élever sa descendance comme il l’entendait et de n’avoir plus rien à lui apprendre ni à lui transmettre. Son inquiétude quant au devenir du clan désormais peu nombreux le poussa néanmoins à concrétiser les fruits de ses années de recherches sur les sceaux. Takashi avait employé sa longue vie de guerrier à la mise au point d’un sceau ou il pourrait entreposer sa puissance ainsi qu’une partie de lui-même. Sa fille méritante fut bien évidemment la destinataire de l’ultime présent d’un père absent puis cruel, dont le comportement avait déteint bien plus que de raison sur sa progéniture.

    Ainsi l’héritière, à peine majeure, se trouvait déjà en charge de l’avenir d’un clan partiellement décimé, dans un territoire ou tous leur était hostile. A cet instant précis, son éducation allait s’avérer fructueuse. Aucune mort, pas même celle de ses propres parents, ne lui avait jamais arraché de larmes, et la vision qu’elle avait de ce nouveau pays était des plus simplistes : Une terre de rustres dont elle allait devoir fédérer les exactions afin de les diriger contre les ennemis de sa lignée. Du haut de son jeune âge et de sa frêle carrure, entourée de redoutables combattants qui n’avaient d’humain que l’enveloppe corporelle, son désir d’unification et de domination s’avèrerait toutefois bien moins aisé que ne lui laissait supposer sa vertigineuse estime d’elle-même.

    Histoire



    « Si le coucou ne chante pas, tue le »

    Droite, fière et secrète. Le regard parcourant le paysage que lui offrait sa position haut perchée, lui permettant de s’élever au-dessus de la brume environnante. En altitude, un faible courant d’air faisait virevolter la chevelure violacée d’une kunoichi qui demeurait impassible face à l’immensité d’un territoire qui était devenu le sien et qu’elle tenait d’une poigne de fer, comme elle le jugeait nécessaire. Bien que la Chinoike aujourd’hui trentenaire se dressait aujourd’hui avec une indéniable dignité, il n’en avait pas toujours été ainsi dans ce territoire ou tout lui était encore inconnu il y a deux ans seulement.

    A la tête d’une troupe affaiblie et munie de sa maigre expérience, Kasumi n’avait au fond d’elle qu’une seule et unique préoccupation : préserver l’existence des siens et de leurs pupilles particulières. Bien sûr, un jour, les Uchiha regretteraient amèrement d’avoir semé la mort parmi leurs rangs, tout comme l’épouse du seigneur de Kaminari regretterait d’avoir émis cet ordre, mais pour l’heure il lui fallait rétablir l’image des siens auprès d’une figure d’autorité politique. L’ironie du sort fit que les conflits semblèrent s’apaiser dès l’instant ou les Chinoike furent exilés, pourtant les violences auxquels ces derniers faisaient face au pays de l’Eau restaient considérables. Un détail était pourtant troublant pour la jeune responsable : certains de ses ennemis ne semblaient coopérer que dans la recherche de destruction, sans manquer une seule occasion de s’entretuer pour la plus futile des raisons. Pouvait-on parler de réelle cohésion lorsque l’unique chose qui poussait deux factions à s’unir était le plaisir d’en soumettre une tierce ? Quoi qu’il en fût, si ce monde fonctionnait ainsi, le nécessaire devait être fait pour que la lignée aux pupilles se tienne incontestablement en haut de la pyramide. Même soumis à son instinct guerrier, un homme demeurait sensible au sentiment de peur lorsqu’il se retrouvait face à un ennemi disposant d’un pouvoir supérieur, ou même d’une meilleure capacité à l’impacter mentalement. Un art dans lequel la légataire était passée maîtresse sur les champs de bataille. Son corps avait reçu nombre de blessures à priori fatales pour lesquelles elle n’avait pas bougé un sourcil, se contentant de profiter du bref instant ou ceux qui la frappaient baissait leur garde pour leur rendre la pareille, sinon pire. Combien de fois s’était elle entendue être nommée ‘Démon’ par ceux qui avaient tenté de prendre sa vie sans succès, avant de se voir arracher une partie d’eux-mêmes par une jeune femme pouffant aux éclats d’une manière qui témoignait de son sadisme ? Tellement qu’elle en avait perdu le compte, retenant toutefois ce pseudonyme pour son usage personnel. La rumeur d’une cohorte étrangère éparpillant les cadavres exsangues et démembrés sur leur passage se répandit comme une traînée de poudre à travers le nouveau territoire qu’ils foulaient. Des murmures qui finirent même par parvenir aux oreilles du Seigneur du pays de l’Eau, ainsi qu’au résident le plus ambitieux de la nation. Ce dernier disposait du second village ninja de l’Histoire, aux fondations bien bancales comparées à celles du pionnier en la matière. Il ignorait d’où était issu ce clan capable de terrifier les plus valeureux, mais comptait pourtant bien se l’approprier. Muni d’un réseau d’informations conséquent, localiser sa convoitise errante s’avéra chose aisée et c’est entouré d’une poignée d’hommes représentant son élite qu’il s’y rendit. Si puissant était-il, l’Oda préférait ne prendre aucun risque avec un groupe de sauvages dont il ne connaissait qu’une interprétation du pouvoir. Le fondateur du second village ninja, fidèle à lui-même, ne put s’empêcher de supprimer en un éclair les deux gardiens de ce qui servait de domaine aux Chinoike rescapés, qui avaient osés le sommer. Les têtes du binôme impudent s’étaient détachées de leurs corps, roulant jusqu’aux pieds de leur assassin qui n’y accorda pas la moindre attention en les envoyant loin de lui d’un simple coup de pied. Le dirigeant se mit alors à arpenter les lieux, à la recherche de la personne responsable de ce qu’il ne considérait alors comme rien d’autre qu’un regroupement d’insectes qu’il allait soumettre. Ses pas ne le guidèrent toutefois qu’à croiser quelques locaux dont la résistance ne parvint pas à le satisfaire, faisant naître en lui une certaine colère qu’il décida d’assouvir sur tout ceux qu’il croiserait. D’une voix infaillible, un cri retentit dans l’intégralité du domaine.

    « Misérables ! Personne ici n’a donc le courage de m’attaquer le premier ? Et vous osez vous faire appelez démons ?! Si vous étiez dignes de ce surnom, je ne serais déjà plus qu’un cadavre comme tout ceux que l’on vous dit avoir vidé de leur sang. Qu’attendez-vous pour venir vous battre, ramassis de faibles ? »


    Le silence s’installa suite à cette injonction. Plus un bruit n’était audible, hormis les respirations du belliqueux et de ses hommes qui furetaient les alentours du regard. Un calme qui se révéla presque pesant pour les intrus, qui furent bientôt applaudis, à un rythme si mou que ce geste était clairement moqueur. Dos aux intrus, de faibles pas résonnèrent à leur tour, avant que le silence ne soit rompu.

    « Voilà qui est digne de ta réputation, Oda Mizuchi. Supprimer autant de mes sujets avec une telle aisance, ce n’est pas à la portée du premier venu. Cependant, qui penses-tu être pour te promener librement sur mes terres et prendre la vie des miens ? Laisse-moi donc le plaisir de te rafraîchir la mémoire… »


    Une seule femme n’avait pas grand-chose d’impressionnant, face à une troupe entière d’hommes dont la puissance n’était plus à démontrer, et dont aucun ne tremblait face à l’arrivante. Son annonce ne fit en réalité que déclencher le fou rire de son auditoire, ce qui l’irrita au plus haut point. Observant l’intégralité des intrus, elle jeta son dévolu sur chacun d’eux dans un ordre bien précis. Sa cape d'aubergine criarde s’entrouvrit, laissant voir son bras gauche tendu face à ses adversaires, tandis que sa main droite s’était emparée d’un kunai qui vint lentement déchirer ses chairs sur toute leur longueur, sous le regard étonné de ses spectateurs qui lui arracha un sourire de satisfaction malsaine, tandis que son sang se répandait abondamment sur le sol. A cet instant, elle était la seule à comprendre ce qui allait se passer. Une nausée s’empara d’elle, tandis que sa plaie béante commençait à se régénérer d’elle-même. Son chakra s’agitait tandis que les quelques hommes cherchaient encore à comprendre le but de son manège. Ils n’eurent cependant que le temps de voir la jeune fille qu’ils croyaient inoffensive vomir un torrent de sang qui semblait sans fin, comme si les réserves de sang de son utilisatrice étaient illimitées. Le torrent n’eut aucun effet sur les intrus qui l’esquivèrent tous sans mal, baignant toutefois dans une mare de sang a laquelle ils ne prêtèrent pas attention. Focalisés sur leur adversaire dont la technique avait eu le mérite de les surprendre, aucun des sbires ne put réagir à temps pour échapper aux prisons de sang qui les emprisonnait tous à l’exception du leader de la bande. Ce dernier, sans réaction, ne put que constater le rétrécissement progressif des bulles qu’il n’essaya même pas de détruire. A mesure que les cris de ses hommes de mains s’intensifiaient sous la douleur, le sang composant les prisons se retrouva enrichi de celui des prisonniers dont les corps implosèrent une fois trop à l’étroit. L’Oda n’eut pour réaction qu’un soupir de dégoût pour les faibles qu’il avait laissé se tenir à ses côtés. La femme responsable de leur mort venait de remonter légèrement dans son estime, mais méritais encore de découvrir la véritable puissance dissimulée derrière le nom d’Oda Mizuchi. Alors qu’elle ne sourcillait pas, affichant un sadisme comblé, son coeur se retrouva transpercé de la lame du guerrier en un clin d’œil, faisant disparaître son rictus pour une expression plus douloureuse. Du moins pour un temps. L’homme ne valait pas mieux que les autres auxquels la Chinoike s’était trouvée confrontée. Un rire nerveux, presque démentiel, s’empara à nouveau d’elle, alors qu’elle saisit la gorge de l’imprudent, d’une force telle qu’elle aurait presque pu la broyer à mains nues. Son regard n’avait plus rien d’humain. Ses pupilles s’étaient éclaircies, révélant ses yeux spécifiques qui toisaient sa prise telle un prédateur observait sa proie avant de s’en repaître.

    « Voilà donc ce que l’on ressent quand l’on subit une attaque…est-ce donc ça la douleur ? »

    La kunoichi riait aux éclats, savourant la stupeur de son adversaire qui ne parvint qu’à balbutier quelques mots.

    « Comment…même si je t’ai sous-estimée, comment peux-tu survivre avec le cœur transpercé ? N’es tu donc pas humaine ? »


    Kasumi repris presque instantanément son calme habituel, scrutant néanmoins toujours l’homme d’un regard prédateur. Ses mots se firent aussi cinglants qu’à l’accoutumée. Surprendre ses cibles de la sorte était sans doute son plus grand plaisir.

    « N’écoutes-tu donc pas les avertissements des autres ? Tu le savais en venant ici. Tu savais que ce lieu abritait des démons. L’un d’eux se tient en face de toi. Considère toi chanceux, je ne te tuerais pas de suite…j’ai d’autres plans pour toi. »
    Conclut-elle en le libérant de son emprise, le laissant reprendre son souffle avant de poursuivre.

    « Des rumeurs circulent à ton sujet. Il paraît que tu es en train de contraindre des clans à intégrer ton village dans le but de rivaliser avec Konoha et le prétendu Dieu des shinobis. »

    Sans même attendre de réponse, la kunoichi enchaîna.

    « Voilà mes conditions. J’intègrerai ton village, avec les miens, à condition de ne recevoir d’ordre de qui que ce soit…tu as pu constater que je savais très bien ce que j’avais à faire. Tant que mon clan et moi-même trouveront de l’intérêt à ce village, et suffisamment de missions pour vivre décemment, tu pourras compter notre puissance parmi tes rangs…la paix qui commence à se profiler est ennuyante, tu ne trouves pas ? »

    Un simple outil qui serait son tremplin pour s’approprier le monde, voilà comment Kasumi considérait cet homme. Pour autant, avoir brisé la fierté de Mizuchi fit naître entre eux une relation vaguement complémentaire. Il savait qu’elle ne pouvait être vaincue aisément mais savais également qu’elle resterait de son côté tant qu’il saurait satisfaire ses besoins de voir le sang couler. L’occasion n’aurait pas pu être plus belle. Lui qui se désintéressait totalement de son village prenait le risque de le voir échapper à son contrôle un jour. S’il plaçait a la tête de ce dernier l’unique femme à avoir su éveiller un certain intérêt en lui, nul doute que Chigiri serait formaté comme il le désirait, et que davantage de clans seraient subjugués par l’enfant terrible qu’il se résolu à prendre comme épouse. Il avait su contraindre les Hozuki à rallier sa cause, s’octroyant ainsi nombre d’épéistes de talents doublés de forgerons exceptionnels, et sa nouvelle alliance lui vaudrait bientôt de voir un second clan natif du pays de l’eau intégré au village de la Brume Sanglante, après que l’intégralité de ses membres aient été humiliés par sa concubine. Le clan Kaguya, possesseur d’un pouvoir héréditaire leur permettant d’user de leurs os comme bon leur semblaient, aux côtés des Chinoike et des Hozuki. Muni de cette force tripartite polyvalente, un nouveau village caché pouvait désormais se faire sa place dans le monde.


    Et vous ?






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    Dernière édition par Chinoike Kasumi le Mar 16 Avr - 16:36, édité 2 fois
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    « Il est naturel pour les faibles de périr » | Chinoike Kasumi, chroniques d'une kunoichi aux ambitions démesurées Empty Re: « Il est naturel pour les faibles de périr » | Chinoike Kasumi, chroniques d'une kunoichi aux ambitions démesurées

    Message par Chinoike Kasumi Mer 3 Avr - 21:11

    Petit up pour signaler que la prés est finie o/

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