La rencontre de deux Jinchuurikis

Ces énergumènes m'avaient énervé. Venir me chercher des noises à cause de mon accoutrement, ils en avaient un sacré toupet. Ce n'avait pas été faute de les prévenir, mais sans écouter mes menaces, le résultat était inévitable. Certains d'entre eux allaient devoir faire un passage chez un médecin. Un bras cassé ou une jambe brouillée ne se soigne pas facilement. En encore, je m'étais retenu.

Je retrouvais mon campement de fortune et provisoire à la nuit tombé et m’aperçus que je n'avais pas de nourriture en réserve. Cherche du gibier de nuit allait être une histoire comique, mais surtout fastidieuse. Cette soirée, exceptionnellement, he décidais de faire une entorse à mes propres règles de discrétion. Je me rendais au village pour aller me restaurer. Une petite bicoque que j'avais repérée plutôt dans la journée avait l'air alléchante quant à son menu.
Des ramens ? Qu'était-ce ? Le goût était savoureux, une infinité de saveurs qui se mélangeaient à la perfection. Ce pays regorgeait de mets succulent, je ne pouvais le nier.


Nibi venait de me parler comme venue de nul part.


Le chat enflammé n'avait pas l'intention de m'en dire d'avantage. Juste, elle esquissa un sourire sadique sur son visage. Qu'avait-elle bien pu sentir ? Il me faudrait être très prudent. Peut-être que mon passé me rattrapait ? Je n'osais guère y penser, car si tel était le cas, les ennuis n'auraient pas mis longtemps à me retrouver.

La pause avait assez duré. Je rentrais à mon camp pour y faire un bon somme. Morphée me prit dans ses bras très rapidement.

Le lendemain, un ciel nuageux semblait couvrir l'entendu bleu au-dessus de ma tête. La pluie allait faire probablement son apparition dans la journée. Le jour commençait à peine à pointer le bout de son nez. La rosée du matin emplissait mon odorat, quelques chants d'oiseau brisaient le silence environnant. Non loin, une rivière peu gâtée en eau ruisselait, c'était plus un ruisseau pour dire vrai. Il était temps de me laver. Avec le petit footing d'hier avec mes camarades de jeux, j'avais à peine transpirais, mais je n'aimais pas être sale. Je pliait bagage, rangeant le peu d'effet que j'avais pour la route.

L'eau était très claire et semblait fraîche. Je ne sentais nul présence, nul chakra dans les environs, il était donc possible de retirer ma tenue d'Osore. Néanmoins, je devrais faire vite, car je n'étais pas à l’abri qu'une tiers personne me trouve. Les points d'eau étaient prisés le matin, surtout pour les voyageurs. En quelques minutes, ma toilette était faite, mon corps entier propre et d'une fraîcheur qui me rappelait mon pays des neiges, puis je remis ma tunique noir et mon masque si particulier. Celui-là même qui avait amené cette bande d'écervelés à vouloir combattre.